Ce lundi 16 novembre, les trotteurs reprendront la direction de l'hippodrome de Paris-Vincennes avec le Quinté+ du jour, le Prix d'Aigues-Mortes, en levée de rideau. Seize compétiteurs européens s'affronteront sur les 2.100 mètres de la grande piste et nos "Frenchy" vont essayer de résister à deux redoutables concurrents étrangers.
Dream Gold (8) semble être le plus à même d'emmener la coalition tricolore, ayant beaucoup d'atouts dans son jeu. En effet, longtemps propriété de l'écurie Victoria Dreams, ce hongre de 7 ans est désormais entraîné par Pierre-Louis Desaunette depuis deux courses et aucune fausse note à signaler : deuxième et premier ! Battu de très peu à Laval,
Dream Gold (8) a depuis été drivé en confiance sur le parcours de référence, trottant facilement 1'12''5. Déferré des postérieurs cette fois, qui plus est, et confié à François Lagadeuc, il a une première chance à défendre. Ensuite, les regards seront tournés vers
Goldy Stardust (13), une compétitrice allemande qui reste sur trois succès d'affilée et s'était fait remarquer par sa superbe fin de course lors de son ultime venue dans l'Hexagone, à la fin de l'été à Enghien. Déferrée des antérieurs cette fois, elle peut frapper fort, ne sachant que trotter. Sans oublier
Pacific Face (15), un trotteur suédois placé de groupe II dans son pays et qui vient d'affronter des lots de premier ordre. Seule ombre au tableau le concernant : les longues distances sont plus son sport.
Répétant toutes ses courses depuis plusieurs mois,
Diablo de Caponet (12) devrait encore en faire de même ici, sa position en seconde ligne n'étant pas un désavantage pour ce redoutable finisseur. Ensuite, on citera
Caïd de Caponet (2), totalement pieds nus pour l'occasion, et donc certainement capable de prendre sa revanche sur
Duc de Christal (3), qui vient de le devancer à Laval, alors qu'il n'était que "DP",
Constantini Magic (1), avantagé par l'autostart et sans ses fers pour l'occasion, et
Ciel d'Azur (10), qui devra se sortir de son numéro piège mais pourra bénéficier de la drive d'Eric Raffin.