Les « filles » seront à l’honneur à l’occasion de la course événement de ce vendredi 23 avril sur l’hippodrome de Paris-Vincennes. Si elles ne seront que quatorze juments de 6 à 10 ans au départ, et seulement trois à profiter d’une avance de 25 mètres, le Prix Neptuna constitue un quinté+ intéressant à étudier. Hormis peut-être deux ou trois représentantes, toutes auront des arguments à faire-valoir au moins pour les places… De notre côté, nous accorderons nos faveurs à l’une des plus jeunes du lot, à savoir la 6 ans
Fame Music (12), de retour au trot attelé après avoir subi un échec dans l’autre discipline, le 27 mars dernier. Entraînée et drivée par le très habile Mathieu Mottier, cette fille de Singalo avait précédemment obtenu une superbe 2ème place dans le Prix des Centaures (Gr.I), toujours sous la selle, suivie d’une belle prestation dans la spécialité qui nous intéresse, où elle s’emparait de la 3ème allocation dans le Prix de la Mayenne (Gr.III), disputé sur le parcours classique de la cendrée parisienne. Elle tient comme un « cric » et découvre ici une magnifique occasion de briller. L’opposition ne sera surtout pas à prendre à la légère avec la présence de son aînée
Evita Péron (10). 3ème d’une épreuve « référence » le 26 mars, cette partenaire de Matthieu Abrivard n’avait jamais rendu les armes dans la phase finale alors qu’elle avait le désavantage d’effectuer sa première apparition publique de l’année 2021. En toute logique, elle va accuser de gros progrès là-dessus et devrait encore jouer un premier rôle. Parmi les 6 ans, la candidature de
Flaya Kalouma (7) retient évidemment notre attention. Double lauréate sur les longs parcours de Paris-Vincennes cet hiver, cette protégée de Gabriel Angel Pou Pou n’avait été que l’ombre d’elle-même lors de son ultime sortie de la saison et a ensuite bénéficié d’un break bien mérité. Sa récente rentrée Au Mans, où elle évoluait avec ses quatre fers, lui aura permis de monter en puissance en vue de ce rendez-vous. Pieds nus, elle devrait montrer ici son meilleur visage !
Eileen (9) vient de faire plier les mâles dans le temple du trot et mérite aussi le plus grand respect, à l’image de
Fiable (6), rarement décevante, ou encore d’
Electra du Vivier (11), récente lauréat du Prix Maïa et associée ici à un certain Jean-Michel Bazire. Bien connue à ce niveau,
Eire d'Hélios (14) est remarquablement située au plafond des gains. Confiée à Eric Raffin,
Era de Lavadour (8) complétera notre sélection.